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Signez sur:
Madame, Monsieur,
Nous devons de toute urgence empêcher un scénario catastrophe pour nos libertés et la biodiversité !
Mercredi prochain, le Conseil d’État pourrait décider de valider la “police de la pensée” que le ministère de l’Intérieur a placée au service des firmes agrochimiques :
>> pour traquer les citoyens et les associations écologistes qui dénoncent les ravages dramatiques causés par l’agriculture intensive sur les abeilles, les pollinisateurs et l’ensemble de la biodiversité (1) ;
>> pour museler ceux qui se battent contre un système agricole polluant, meurtrier et détenu par une petite poignée de multinationales agrochimiques richissimes qui dépensent des millions en lobbying rien que pour maintenir leurs pesticides toxiques (2) !
Il n’y a pas de temps à perdre :
Le Conseil d’État pourrait autoriser la surveillance renforcée des citoyens et des associations écologistes par une cellule de gendarmerie nommée “Demeter”, créée pour réprimer les défenseurs de la nature.
Face au risque d’un bras armé entièrement dédié à la FNSEA et à l'agroindustrie, nous avons besoin de votre action urgente pour atteindre 200 000 signatures citoyennes contre la dérive autoritaire de nos institutions.
► JE SIGNE LA LETTRE OUVERTE
Ce serait un recul grave de tous les principes démocratiques de notre pays. Et une catastrophe pour les citoyens !
Alors que les cancers pédiatriques se multiplient dans les villes et les villages exposés aux substances de l’agrochimie (3), et que les niveaux de résidus de pesticides explosent dans les eaux souterraines et potables françaises (4)…
… il paraît inconcevable de poursuivre la répression contre les défenseurs du Vivant tout en laissant les firmes responsables échapper à la Justice !
Il n’y a pas de temps à perdre : nous devons dès maintenant mobiliser le plus grand nombre de personnes comme vous, engagées dans cette course contre la montre pour sauver la biodiversité et nos droits constitutionnels…
… pour montrer aux décideurs que nous sommes des centaines de milliers de citoyens scandalisés par la répression autoritaire des militants écologistes et que nous ne les laisserons pas impunément remettre en cause nos libertés.
Notre objectif dans les 72 heures qui viennent est de dépasser les 200 000 signatures pour la défense des abeilles et de nos libertés.
Pouvons-nous compter sur votre soutien ?
► JE FAIS ENTENDRE MA VOIX Le 1er février 2022, le Tribunal administratif de Paris avait pourtant ordonné au ministre de l’Intérieur de faire cesser immédiatement la surveillance généralisée des actions d’associations et de citoyens écologistes (5).
Mais cette décision a été immédiatement attaquée par le ministère de l’Intérieur…
… et se retrouve désormais entre les mains du Conseil d’État, obligeant POLLINIS à poursuivre la lutte en soutien à l’association L214, pour obtenir la condamnation des missions de prévention et de suivi des défenseurs de la nature par la cellule Demeter.
Aujourd’hui, nous ne sommes plus qu’à quelques jours d’une décision qui pourrait aggraver considérablement le climat d’oppression (6) qui pèse sur les citoyens et les organisations comme POLLINIS qui se battent contre l’extinction en cours de pans entiers de la biodiversité.
C’est pourquoi nous avons besoin de toute urgence de créer un électrochoc politique face aux lobbys, pour dénoncer les dérives de la cellule de renseignement Demeter constatées sur le terrain, et nous y opposer de toutes nos forces !
Aidez POLLINIS à défendre nos libertés grâce à la légitimité que nous confère votre signature : ensemble, montrons aux dirigeants que nous parlons au nom de centaines de milliers de citoyennes et de citoyens indignés et prêts à en découdre pour sauver leur liberté.
► JE SIGNE LA LETTRE OUVERTE Les dernières nouvelles obtenues par POLLINIS sont alarmantes :
Mercredi 9 octobre, une partie de l'équipe a assisté à l’audience du rapporteur public devant le Conseil d'État sur l’action en justice menée par l’association L214, avec le soutien des juristes et avocats de POLLINIS.
Objectif du procès : stopper les missions de suivi idéologique que le ministre de l’Intérieur a confié à la cellule Demeter, dans le cadre d’un partenariat signé avec deux syndicats agricoles pro-pesticides, la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs.
>> Lors de son audience, le rapporteur public a recommandé aux juges de maintenir les missions de suivi des actes militants par la cellule Demeter… au détriment des libertés d’opinion et d’expression.
Selon lui, la mise en place d’un système de surveillance, de rapports et de collectes d’informations sur le terrain – et la présence de gendarmes en uniforme par exemple dans les réunions d’une petite association opposée à l’épandage de pesticides toxiques à proximité de nos habitations et de nos enfants – entrent bien dans les missions légales de renseignement de la gendarmerie…
C’est le monde à l’envers.
À l’heure où la préservation de la biodiversité devrait être une priorité nationale, les menaces et les censures s'intensifient contre tous ceux qui se battent pour sauvegarder la diversité inestimable de la faune et de la flore, les abeilles et l’ensemble des pollinisateurs dont dépend la sécurité alimentaire de milliards d’êtres humains…
... tandis que le pouvoir en place donne carte blanche aux multinationales agrochimiques pour continuer à vendre des produits ultra-toxiques pour la biodiversité…
… et ponctionne les budgets des rares outils publics qui pourraient nous aider à maintenir des corridors de biodiversité en France si l’on en croit le nouveau projet de loi de finances :
>> moins 72 % pour le plan à la reconstitution de haies favorables aux pollinisateurs et aux insectes, qui y trouvent de quoi se protéger des prédateurs et se nourrir ;
>> moins 35 % pour la stratégie de réduction des pesticides, qui passerait de 250 à 160 millions d’euros (7).
Mais comment réussir à forcer nos dirigeants à changer de cap et à stopper d’urgence les substances qui exterminent les abeilles et la biodiversité si nous sommes toutes et tous, citoyens, associations et scientifiques, criminalisés pour cette raison ?
C’est pour cela que POLLINIS s’est lancée dans cette bataille décisive pour nos libertés.
Et que nous sollicitons d’urgence votre soutien à quelques jours d’un dénouement décisif pour la biodiversité et nos libertés.
► JE DÉFENDS NOS LIBERTÉS Merci d’avance pour votre engagement et votre soutien à ce combat essentiel pour protéger nos libertés et la nature.
Avec espoir et détermination,
L’équipe de POLLINIS
Références
- France Inter, Les opposants à l’agriculture intensive dans le viseur de la cellule Demeter, 29 octobre 2021.
- Le Monde, Le lobby des pesticides soupçonné de « chantage à l’emploi mensonger » pour s’opposer à l’interdiction des substances les plus toxiques, 21 février 2023.
- Le Monde, Des pesticides interdits retrouvés dans l’organisme d’enfants près de La Rochelle, où se multiplient les cancers pédiatriques, 12 octobre 2024.
- Mediapart, Les dérivés de pesticides passent sous les radars des autorités sanitaires, 15 octobre 2024.
- Tribunal administratif de Paris, Cellule Déméter : le tribunal juge illégales les missions de prévention et de suivi des actions idéologiques contre le secteur agricole, 1er février 2022.
- Reporterre, Répression policière des militants écolos : « La France est le pire pays d’Europe », 30 mai 2024.
- Gouvernement, Projet de loi de finance 2025, Enregistré à la présidence de l’Assemblée nationale le 10 octobre 2024.
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POLLINIS, 10 rue Saint-Marc, 75002, Paris
+33 1 40 26 40 34
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RDV sur
https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/nous-sommes-les-soulevements-de-la-terre
"Ce mardi 28 mars, alors que les manifestations contre la réforme des retraites battaient leur plein dans toute la France, parcourues de gestes de solidarité pour les blessés de la
répression à Sainte Soline, M. Darmanin a annoncé entamer une procédure de dissolution à l’encontre des « Soulèvements de la Terre ». La procédure a été lancée ce 29 mars.
Cette annonce vise à répondre au déluge de critiques adressées au déplorable pilotage du maintien de l’ordre en France depuis quelques semaines. La manifestation de Sainte Soline contre les
méga-bassines et l'accaparement de l'eau, samedi 25 mars, n’était à cet égard que le point d’orgue d’une partition macabre, entamée il y a plusieurs semaines, pour rappeler qu’il ne fait plus
bon aujourd’hui sortir de chez soi pour manifester son opposition à la politique du gouvernement.
Nous pleurons aujourd’hui toutes et tous les blessé.e.s du 25 mars et veillons les deux manifestants plongés dans le coma entre la vie et la mort. Nous pensons à toutes celles et ceux qui ont dû
faire face à un dispositif militaire conçu pour terrifier au risque de tuer. Un dispositif d'une brutalité inouïe, allant le jour même jusqu'à l'obstruction de l'arrivée des
secours, pour protéger un symbole, celui de leur autorité, envers et contre toute raison.
Mutiler et dissoudre. La dissolution, cette nouvelle manœuvre du ministre de l’intérieur pour tenter de faire oublier la brutale répression qu'il a orchestrée est un peu
trop grossière. Le projet de dissolution avait en effet « fuité » dans la presse depuis un article du Parisien du 20 décembre 2022, premier d’une série d’articles trop soutenue pour être
hasardeuse, sur le profil des militants écologistes radicaux, sur ces mouvements ou ces territoires qui «s’éloignent des règles de la République».
Ce que nous comprenons, au fil des interventions des ministres de ce gouvernement, c’est qu’ils semblent décidés, emportés dans leur propre fébrilité, à taxer « d’ultra-gauche » tout ce
qui se met en travers de leur chemin. Au gré des recyclages de cette appellation, elle recouvre désormais presque parfaitement celle d’« opposant », toutes catégories
confondues.
Le gouvernement a en l’espèce tenté d’user d’une double stratégie. D’une main fustiger l’éco-terrorisme, les black-blocs, et les activistes écologistes radicaux, accusés de parasiter les «
légitimes mouvements pour la préservation de la planète », de l’autre couper sournoisement les vivres à toutes les associations de défense de l’environnement qui se battent pied à pied pour
ralentir le cours du désastre écologique.
Ainsi, depuis la loi Séparatisme ce sont des dizaines d’associations sociales, environnementales et culturelles soupçonnées de ne pas souscrire au « Pacte Républicain », ou juste trop
critiques à leur goût, qui se sont vues refuser des financements, inquiétées par les préfectures, bannies des instances de concertation, portées sur de mystérieuses listes noires qui circulent de
service en service.
Rien ici qui ne nous surprenne vraiment. Ce qui nous sidère c’est qu’ils et elles puissent penser que ces vieilles ficelles suffisent à mettre un coup d’arrêt à une révolte de fond contre la
continuelle destruction du vivant.
Car les Soulèvements de la Terre sont une grandissante coalition de forces : au fil des mois c’est toute une constellation de collectifs d’habitant.e.s en lutte,
d’associations de défense de l’environnement, de fermes, de groupes naturalistes, de cantines populaires, de syndicalistes paysans, de scientifiques en rébellion, de syndicats, de groupes
autonomes, de mouvements d’éducation populaire, d'élu.e.s, de personnes de tous âges et de tous horizons, qui se retrouvent et s’organisent sous la bannière des Soulèvements de la Terre. Et ça,
rien n’est en mesure de le dissoudre.
En réalité aujourd'hui, c'est ce gouvernement que la majorité des habitant.e.s du pays voudrait voir dissout.
Alors, pour donner un peu de chair à leur inquisition, nous allons, nous qui signons cette tribune et toutes celles et ceux qui ne manqueront pas de nous rejoindre, rendre publique
notre appartenance aux Soulèvements de la Terre.
Nous serons donc dans les rassemblements de solidarité avec les blessé.e.s de Sainte Soline et pour que cessent les violences policières, ce jeudi à 19h devant les préfectures, comme nous
participerons aux comités locaux des Soulèvements de la Terre que nous appelons aujourd’hui à créer partout sur le territoire et au-delà. Nous nous soulevons toutes et tous contre la vision du
monde et de la vie que ce gouvernement incarne, contre le saccage des milieux naturels, la disparition des terres arables, l’accaparement de l’eau, l’augmentation de la durée de cotisation qui
n’est que le paravent de l’injuste partage des richesses, contre les mutilations parfois fatales qu’ils infligent depuis trop longtemps à nos ami.e.s, à nos enfants, à nos camarades.
Nous nous soulevons, chacun.e depuis notre endroit, chacun.e à notre manière. Le mouvement des Soulèvements de la Terre ne peut pas être dissout car il est multiple et vivant. On ne dissout
pas un mouvement, on ne dissout pas une révolte.
Nous appelons toutes et tous à nous rejoindre pour rendre caduque cette tentative d’étouffement. Nous sommes, toutes et tous ensemble, les Soulèvements de la Terre. "
Pour en savoir plus sur les Méga-Bassines
RDV sur :
et sur leur chaîne vidéos:
https://www.youtube.com/@collectifbassinesnonmerci4941/videos
Après les menaces de Gérald Darmanin contre la Ligue des Droits de l'Homme, après celles ce mercredi 12 novembre de la part de la Première ministre Elisabeth Borne, l'Humanité a pris l'initiative d'un appel en soutien à l'association signé par 1 000 personnalités, puis par des milliers de citoyen.nes.
Voici le texte, que nous vous invitons à signer.
Devant les sénateurs, mercredi 5 avril, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a gravement mis en cause la vocation et l'indépendance de la Ligue des droits de l’Homme (LDH), coupable à ses yeux de défendre les libertés publiques contre les dérives de la politique du maintien de l'ordre, et l'a menacée en rétorsion de couper l'aide publique qui lui revient. « Je ne connais pas la subvention donnée par l'Etat, a-t-il affirmé, mais ça mérite d'être regardé dans le cadre des actions qui ont pu être menées. » Cette intimidation à peine voilée est d’une gravité extrême concernant une association centenaire, reconnue pour son action exemplaire dans la protection des libertés et le respect de l’Etat de droit.
Fondée en 1898 pour combattre l’injustice antisémite faite au capitaine Dreyfus, la LDH a été de tous les grands combats de la République. Laïcité, lutte antifasciste et antiraciste, défense des droits des étrangers... Elle s'est depuis toujours mobilisée pour préserver et promouvoir les droits de chaque être humain – sa raison d’être – dans toutes les sphères de la vie publique.
Depuis plusieurs semaines, elle mène un travail d’observation des pratiques policières avec le souci d'œuvrer à la désescalade des violences, afin de garantir l’ordre républicain et le droit de manifester. C’est cette défense exigeante de notre démocratie qui est visée par le sous-entendu inacceptable de Gérald Darmanin.
Les subventions sont indispensables pour garantir l’indépendance des associations et les préserver de l’arbitraire d’un pouvoir. Les remettre en cause pour des arrière-pensées politiques est une manière de faire taire les contrepouvoirs et d’éteindre le débat public. Cette pratique, habituelle des régimes autoritaires, doit alerter tous les défenseurs de notre système démocratique. Par cet appel, nous réaffirmons notre vigilance et exigeons que cessent ces menaces visant la Ligue des droits de l’homme.
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Face aux excès de violence exercés par les brigades motorisées de la BRAV-M à l'encontre des manifestants en France, une pétition vient d'être déposée auprès de l'Assemblée Nationale pour demander leur dissolution et recueille déjà plus de 260 000 signatures :
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nationale.fr/initiatives/i- 1319
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