Pétition "Soutenons les citoyens français issus de l'immigration"
RDV sur: https://www.change.org/p/soutenons-les-citoyens-fran%C3%A7ais-issus-de-l-immigration...
"Nous, citoyens engagés, demandons au ministre de l’Intérieur et aux responsables politiques de cesser de véhiculer des discours stigmatisants à l’égard des immigrés, et de reconnaître les contributions majeures de ces millions de citoyens français issus de l’immigration.
Le 29 septembre, le nouveau ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a déclaré que « l’immigration n’est pas une chance ». Ces propos sont non seulement insultants, mais effacent également les réalités et les parcours de vie de millions de personnes qui, comme moi, sont arrivées en France dans l’espoir de construire un avenir meilleur pour eux-mêmes et pour la société.
Je suis Komokoli Régine, ancienne migrante sans papiers, aujourd’hui élue au conseil départemental d’Ille-et-Vilaine, militante afroféministe et écologiste. Je fais partie des millions de citoyens français issus de l’immigration qui ont contribué et continuent de contribuer au développement de ce pays.
L’immigration fait partie de l’histoire de France. Nos parcours, nos efforts, et notre engagement ont façonné le tissu économique, social et politique de la France d’aujourd’hui. Dénigrer l’immigration, c’est effacer nos histoires et ignorer notre contribution à la construction de ce pays.
Nous demandons!
1. Un débat public inclusif sur la question de l’immigration, qui valorise l’apport des populations immigrées et rejette les discours de haine et de division
2. La reconnaissance officielle des contributions des citoyens français issus de l’immigration dans les secteurs économique, politique, culturel, et social.
3. Une politique migratoire plus juste et humaine, qui respecte la dignité et les droits fondamentaux de toutes les personnes sur le territoire.
En signant cette pétition, vous soutenez une France qui se veut solidaire, juste et respectueuse des parcours de vie de chacun.e, quelle que soit son origine."
- Régine Komokoli
La BD de déconstruction
des idées fausses
sur l'immigration!
à lire sur :
https://mariewyttenbach.com/desinfox/
à partager massivement 😉
Solidairement!
Lutter contre la désinformation sur les questions migratoires:
Fiche Élections Législatives Désintox migrations avec une équipe on ne peut plus sérieuse ( https://www.desinfoxmigrations.fr/projet/qui-sommes-nous ) et associée à l'institut convergences migrations, à reprendre
dans les tracts et à relayer sans modération!
https://www.desinfoxmigrations.fr/fiche-elections-l%C3%A9gislatives
Pour soutenir Clinton Chalokwu, jeune Nigerian réfugié d’Ukraine et menacé d’une OQTF, deux moyens :
- signer la pétition :
La pétition
Monsieur le Préfet de la Manche vient de prononcer une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) à l’encontre de Clinton, mineur à l’époque, qui s’est réfugié en France pour fuir la guerre en Ukraine.
Clinton, de nationalité Nigériane, avait été recruté par une agence pour suivre une formation et rejoindre un club de football Ukrainien. Il allait signer un contrat professionnel quand la guerre a éclaté.
Alors que notre pays a accueilli les réfugiés Ukrainiens, essentiellement des femmes et des enfants, qui fuyaient les bombardements et les exactions des troupes russes, comment tolérer l’expulsion de l’un d’entre eux au prétexte de sa nationalité africaine ?
Accompagné par des bénévoles de l’association coutançaise Alternatives Solidaires, Clinton a rejoint le club de football d’Agon-Coutainville qui est prêt à l’embaucher comme apprenti-animateur.
Il a réussi son entretien en Français pour rejoindre le centre de formation ; le Conseil Départemental lui a délivré un DJIM (Dispositif Jeune Insertion Manche).
Il ne lui reste plus qu’à obtenir un titre de séjour, qu’il a demandé au Préfet de la Manche, lequel répond par… Une OQTF
Cet acharnement contre les exilés qui ne demandent qu’à s’intégrer est intolérable !
Les soussigné-e-s demandent au Préfet de la Manche de revenir sur sa décision, d’annuler l’OQTF à l’encontre de Clinton CHALOKWU et de lui délivrer le titre de séjour qui lui permettra, comme tous les réfugiés d'Ukraine, Ukrainiens ou non Ukrainiens, présents sur notre territoire, d’accéder à l’emploi et à une vie digne et sûre, dans le pays qu’il a choisi.
- Pétition déposée par le Groupe Coutançais d'Aide aux Migrants
- partager le papier d'Isabelle Bordes, paru la semaine dernière sur l’hebdo La Vie
Ramila UZUNALOVI et son mari Tavtukh NAMAZOV, de nationalité géorgienne, sont arrivés en France, avec leurs 3 enfants, le 12 mars 2019.
Ils avaient fui la Géorgie espérant trouver en France une terre d’accueil où vivre en paix mais leur demande d’asile a été rejetée.
Les enfants, scolarisés dès leur arrivée, se sont rapidement intégrés à l’école, au collège, au lycée et ont réussi à apprendre notre langue et à passer dans les classes supérieures. Leur retour en Géorgie compromettrait gravement leur avenir en les mettant en échec scolaire : c’est leur 4ème année de scolarisation en France.
Les deux parents, Ramila et Tavtukh, se sont bien intégrés eux aussi, s’engageant comme bénévoles auprès des Restos du Cœur, de la Banque Alimentaire et du Tritout Solidaire.
Ramila, par sa connaissance du russe et ses rapides progrès en français, a joué le rôle d’interprète auprès des familles ukrainiennes fréquentant les Restos du Cœur.
Ramila comme Tavtukh ont réussi à obtenir des promesses d’embauche en attendant leur régularisation.
Hébergée par le CADA France Terre d’Asile à Coutances pendant l’instruction de leur demande d’asile, cette famille a ensuite été mise à l’abri dans un logement géré par le CCAS de Coutances.
Leur fille aînée, Diana, dont l’audition est proche de zéro, bénéficie d’un accompagnement spécifique, d’abord au collège puis au lycée Thomas Pesquet et de soins
performants (implant cochléaire, suivi par le Professeur MOREAU au CHU de Caen, rééducation par une orthophoniste et des audioprothésistes).
Grâce à ces aides, elle met en place les stratégies nécessaires pour surmonter son handicap. Ses résultats sont très honorables et par deux fois, elle s’est vu attribuer une
distinction du conseil de classe (encouragements, félicitations). Une première période de formation en entreprise s’est bien passée dans l’entreprise NICE FACTORY à
Coutances. Son retour en Géorgie compromettrait gravement son avenir en mettant fin au processus de soins et d’aide en cours.
Pourquoi s’en prendre à une famille dont le parcours d’intégration suscite l’admiration et que le maire de Coutances, lui-même, qualifie de « famille coutançaise » en conseil municipal ?
Non content d’avoir expulsé Tavtukh en Géorgie le 26 novembre dernier, le Préfet de la Manche veut ajouter 4 personnes en appliquant avec zèle la directive d’un ministre de l’intérieur qui déclare vouloir « rendre la vie impossible » aux migrants en situation irrégulière ?
MONSIEUR LE PRÉFET, ACCORDEZ À JAMILA UZUNALOVI L’AUTORISATION PROVISOIRE DE SÉJOUR POUR ACCOMPAGNEMENT D’UNE ENFANT MALADE ET ELLE NE SERA PLUS EN « SITUATION IRRÉGULIÈRE » !
Cette famille survit grâce à la solidarité : logement pris en charge par le CCAS, aides des associations caritatives et des bénévoles, alors que la régularisation leur permettrait de travailler aussitôt et de subvenir à leurs besoins !
LES SOUSSIGNÉ.ES DEMANDENT :
- Pétition déposée par le Groupe Coutançais d'Aide aux Migrants
Ouest-France Caroline GAUJARD-LARSON.Publié le 15/12/2022 à 17h22
"Alors que son conjoint a été expulsé le 26 novembre 2022, Ramila Uzunalovi et ses trois enfants, pourtant en bonne voie d’intégration, risquent eux aussi l’expulsion vers la Géorgie, leur pays d’origine.
« Mon cœur », lâche Ramila Uzunalovi, comme à demi soulagée, alors que l’un de ses soutiens lui fait savoir que l’expulsion ne devrait pas être pour aujourd’hui. C’est ainsi que, sans trop y croire, cette femme géorgienne, dont le conjoint, Tavtukh Namazov a quant à lui été expulsé le 26 novembre 2022 vers la Géorgie, quitte la place du parvis Saint-Nicolas de Coutances (Manche) où une centaine de personnes sont venues la soutenir ce jeudi 15 décembre 2022. Son dossier à la main, la voici qui se dirige d’un pas décidé vers le commissariat de police de Coutances où elle est convoquée ce jour-là, à 14 heures précises, pour ce qui ne doit être qu’un simple contrôle d’identité.
« On sait qu’il va lui être proposé de rejoindre son mari en Géorgie avec une aide de l’Office de l’immigration (OFI) », apprend-on de la bouche de soutiens issus des associations locales de défense des droits des étrangers. Une heure après son entrée, seule, dans le commissariat, les soutiens de Ramila attendant toujours des nouvelles. La femme a été rejointe entre-temps par sa traductrice qui l’assiste dans les échanges en français.
« Leur retour en Géorgie serait catastrophique »
Ramila Uzulanovi est mère de trois enfants dont l’aînée, Diana, est porteuse d’un handicap de surdité tout en étant scolarisée dans de bonnes conditions au lycée Thomas-Pesquet de Coutances. Lequel n’a pas hésité à tout mettre en œuvre pour accompagner au mieux l’adolescente. À noter que Ramila est donc aussi accompagnante d’un enfant malade, porteuse d’un appareil auditif et dont les soins entamés en France doivent être poursuivis. Autant dire que « pour Diana, le retour en Géorgie serait catastrophique ». « Je trouve ça inhumain », commente une jeune femme, venue au soutien elle aussi. « Cela me paraît normal de venir ici pour soutenir une famille qui veut juste s’intégrer. Il n’y a pas de cas par cas avec toute cette politique et la notion de dangerosité du retour au pays d’origine n’est absolument pas prise en compte ici », ajoute-t-elle. Des échanges espérés entre le député et la Préfecture.
Les associations présentes sur place espèrent que l’appel à l’aide qu’elles ont déjà lancé au député Stéphane Travert, pour qu’il intervienne auprès du préfet de la Manche, pourra aider à abandonner ces velléités d’expulsion. « Nous demanderons aussi un rendez-vous avec la sous-préfète qui pourrait faire le lien entre le préfet et le parlementaire », est-il expliqué.
Arrivée en 2019, la famille de cinq personnes était pourtant en bonne voie d’intégration.
Les trois enfants sont aujourd’hui scolarisés depuis trois ans. Quant à leurs parents, Ramila a une promesse d’embauche pour travailler comme employée de ménage en CDI, qui doit prendre effet dès régularisation de sa situation. Son conjoint, déjà expulsé, avait lui aussi une promesse d’embauche dans le secteur du bâtiment".
Voir l'article du Ouest France pour Mzia: CLIQUEZ ICI
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