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Quelques liens édifiants à consulter et à partager:
- Info Collectif 50 pour les droits des étrangers pour le décryptage des discours de l'extrême droite:
https://sante-sociaux.cfdt.fr/portail/sante-sociaux/actualites/elections-europeennes-la-cfdt-passe-au-crible-le-programme-du-rn-srv2_1356556
- Podcast de la Ligue des Droits de l'Homme à écouter: "L'extrême droite à nos portes"
https://www.ldh-france.org/lextreme-droite-a-nos-portes/
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DISCRIMIN'ACTIONS 2024 et EXPOSITION "Éclaireuses d'Humanité" réalisée par SOS Méditerranée
Animée par La chorale Féminista, du Comité Manche Droits des Femmes.
Un mois d'Exposition:
- du 8 au 20 mars: aux Centre d'Animation Socio-culturel Les Unelles de Coutances
- du 20 au 29 mars: à l'Agora de Granville
- du 1e au 8 avril au Cinéma Le Long Court de Coutances
Vous pourrez rencontrer les bénévoles de SOS Méditerranée et les soutenir le 12 mars à 18h aux Unelles à Coutances, le 22
mars à 18h à l'Agora de Granville et le 4 avril au cinéma le Long Court à Coutances à 20h lors du ciné-débat, la Traversée.
- Information diffusée grâce au Comité Manche
Droit des Femmes
"La loi sur l’immigration a été promulguée en France le 26 janvier 2024. Le Pacte européen sur la migration
et l'asile est en voie d'être adoptée par le Parlement européen.
Au regard du niveau historique des déplacements forcés dans le monde, ces réformes apportent elle des
réponses pertinentes et à la hauteur des enjeux de protection à l’échelle internationale ?
Cette conférence partage permettra de mieux comprendre les nouveaux cadres juridiques français et européen,
qui ont pour point commun de limiter l’accès à la protection et de réduire les garanties procédurales, et d’analyser les conséquences pour les personnes en quête de protection
internationale.
Laurent Delbos et Elise Martin Gomez, en charge du plaidoyer à Forum réfugiés, analyseront et commenteront
les effets concrets de ces réformes législatives.
Les interventions seront suivies d’une heure d'échanges et de questions/réponses avec l'auditoire. Des
ressources (bibliographies, analyses des textes) seront proposées aux participants." - Collectif 50
AU PROGRAMME:
- Analyse factuelle de ce qui va changer avec la loi immigration et le pacte européen dans les procédures en
France
- Commentaire sur les effets des réformes
- Réponses aux interrogations des participants
Inscrivez-vous avant lundi 18
mars
sur ce formulaire : https://forms.gle/7VD8mrwjZ16EKdwL7
[Le lien Zoom sera envoyé aux inscrits le lundi 18 mars]
à lire:
- L'article de la LDH: https://www.ldh-france.org/lappel-des-201-contre-la-loi-immigration/
- L'appel de Mediapart: https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/070124/l-appel-des-201-contre-la-loi-immigration
Info du CSLAM (Collectif Saint-Lois d'Aide aux Migrants):
"Les dons pour l'Ukraine peuvent être déposés à la mairie de Saint-Lô du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 00 et de 13 h 30 à 17 h 30 et le samedi de 9 h 00 à 12 h 00.
Les colis seront préparés puis acheminés par la Protection civile.
Les dons en numéraire peuvent être envoyés à la Croix-Rouge."
Guerres, répression violente de régimes autocratiques, absence des droits élémentaires, grande pauvreté : tous les jours des personnes, seules ou en famille, tentent de se mettre à l'abri de ce qui les empêche de vivre.
Nous voyons aussi monter dans notre pays la haine et le rejet des étrangers, manipulés par des partis politiques de plus en plus nombreux, qui font de ce rejet le fer de lance de leur politique : Le projet d'une 29e refonte de la loi immigration semble aller dans ce sens selon ce que le gouverne-ment veut bien en laisser fuiter.
Mais nous sommes des millions d’étrangers, d’étrangères à ce monde de haine et de rejet : notre monde s’appelle Solidarité : A l'occasion de la journée internationale des migrant.e.s du 18 décembre, nous vous appelons à un rassemblement :
• Contre le projet de loi sur l’immigration
• Contre la double peine et les centres de rétention
• Contre la criminalisation de la solidarité
• Pour la régularisation des Sans-Papiers
• Pour la liberté de circulation
• Pour l’égalité des droits
Associations membres du collectif 50,
Itinérance Cherbourg, Collectif Saint-Lois D’aide aux Migrants (CSLAM), Pastorale des Migrants, Groupe Mi-grants d’Alternatives Solidaires, Solidarité sous les pommiers, Port d’Attache Granville, Itinérance Sud Manche, Association Mortainaise d’Accueil et d’Aide aux réfugiés, Fédération de la LDH Manche, Comité Manche Droit des Femmes
Avec le soutien de Ensemble, Secours Populaire, Secours Catholique, le MRAP, la CGT, EELV 50, LFI, PCF Manche
Communiqué de Louis Gastebois:
"Bonjour,
Pour la journée internationale des Migrants de l'ONU qui aura lieu à SAINT-LÔ, plage verte à 14H DIMANCHE 18 DÉCEMBRE. Un co-voiturage est proposé.
Dimanche 18 rendez-vous à 13h30 précises au parking de BURO PLUS et du magasin de surgélés PICARD, route de Périers ( à proximité du Centre Leclerc, à gauche venant du rond point de la rocade de Coutances, à droite en venant de Coutances en direction de Périers).
Hier jeudi 15 décembre, à 13h30 le rassemblement en faveur de Ramila UZUNALOVI a regroupé une centaine de personnes. Voir article de Ouest-France aujourd'hui.
Ramila est sortie du commissariat après plus de 2 heures. Elle a refusé un départ volontaire avec ses enfants avec l'OFII (Office Français de l'Immigration et de l'Intégration) qui lui était proposé par la représentante de la préfecture : elle doit donc d'ici jeudi, dernier délai faire connaître sa décision à la préfecture par courriel au service éloignement. Lundi, un groupe se réunit à son domicile pour l'aider à rédiger le texte qu'elle va adresser à la préfecture. Mardi, elle doit, sans rendez-vous apponter au Commissariat de police 4 photos d'identité de ses 3 enfants. Nous envisageons faire un courrier à Stéphane TRAVERT et au préfet pour appuyer sa demande d'Autorisation Provisoire de Séjour parent d'enfant étranger malade. M. RIBOULET, proviseur du Lycée Pesquet va adresser une attestation pour préciser le suivi pédagogique de Diana au lycée Pesquet. Nous envisageons demander un rendez-vous à la sous-préfète de Coutances.
Bien cordialement,
Louis GASTEBOIS
Et à écouter ici, sur la station France Bleu Cotentin, le discours de Louis Gastebois, Co-secrétaire pour le droit des étrangers de la Manche:
https://www.francebleu.fr/emissions/l-invite-de-france-bleu-cotentin/cotentin
Rassemblement à l’initiative du collectif 50 pour les droits des étrangers*
Avec le soutien d’entrepreneurs et d’élus
Vendredi 17 décembre à 15 h 00.
Saint Lô devant la préfecture
A la veille de la journée internationale des migrants nous souhaitons alerter le Préfet de la Manche sur la situation de ces jeunes travailleurs
étrangers qui viennent de recevoir un refus à leur demande de régularisation ou à leur demande d'admission exceptionnelle au séjour avec notification d’une Obligation de Quitter le Territoire
Français.
Si nous nous réjouissons de voir que la préfecture vient de régulariser Adama Barry après une mobilisation importante, nous en connaissons d'autres qui sont dans la même situation, et nous ne pouvons nous y résigner !
Quel avenir pour ces femmes et ces hommes, qui ont répondu aux attentes de la société d'accueil, qui ont fait l’effort de s’intégrer grâce au soutien des institutions et de collectifs et qui se voient aujourd'hui refuser un titre un séjour ?
Combien d'entre elles et d'entre eux montrent aujourd'hui des preuves de réussite de leur intégration : obtention de diplômes, promesses d'embauches dans des métiers où le recrutement est très difficile voire inexistant tel qu’en restauration, bâtiment, maraîchage... ?
Qu'en est-il de ces ressortissants afghans qu’un retour dans leur pays plongerait aussitôt dans une situation de grand péril ?
Depuis peu, des voix s'élèvent du côté de ceux, collectifs et institutions, qui ont accompagné dans leur parcours d'intégration ces ressortissants étrangers :
À l'initiative de Stéphane Ravacley, boulanger à Besançon, le mouvement des Patrons Solidaires a récemment porté au Sénat une proposition de loi qui s’oppose à l’expulsion des jeunes migrants à leur majorité dès lors qu’ils sont en apprentissage. Comme Omar, comme Adama, combien de jeunes travailleurs et travailleuses dans la Manche, et partout en France, dont la situation n'a pas la chance de trouver un écho médiatique, sont plongé·e·s dans la précarité et l’indigence parce que ces décisions administratives leur retirent le droit de travailler ?
Combien de patrons, artisans, maraîchers, restaurateurs... qui ont tant de difficultés à trouver des apprentis et de la main d’œuvre, se voient par ces décisions, eux-mêmes plongés dans l'impasse, dès lors que l’on signifie à leurs employés qu'ils ne peuvent plus honorer leurs engagements ? Car qui peut aujourd'hui ignorer la difficulté de ces métiers à trouver du personnel ?
Face aux difficultés de recrutement, ce sont les voix des patrons de petites entreprises qui s'élèvent pour alerter l’État : ces personnes sont indispensables ! En France, 70 % des Très Petites Entreprises (TPE) et des Petites et Moyennes Entreprises (PME) ont des difficultés pour trouver de la main d’œuvre. Un tiers des emplois non pourvus le sont depuis plus de 6 mois, et beaucoup de ces entreprises sont ainsi menacées de disparaître.
Par ailleurs, A l'instar de ces 440 élus locaux, qui ont signé le 22 octobre une Tribune dans le Monde pour interpeller l’État sur la situation des jeunes travailleurs migrants, nos élus souhaitent également apporter leur soutien à cette mobilisation à travers des parrainages républicains et alerter l’État.
Citoyens, patrons, collectifs, associations, élus, faisons entendre nos voix
DEVANT LA PREFECTURE
VENDREDI 17 DECEMBRE à 15 H
Demandons à M. le Préfet de réexaminer ses décisions, et d'accorder, au vu de la volonté d'intégration de ces personnes, une autorisation de séjour, et de travail.
Mineures et mineurs en danger à la rue, il est urgent de les protéger !
Communiqué commun signé par la LDH
La période actuelle regorge de discours nauséabonds, politiques et médiatiques, concernant les migrant-e-s, les sans-papiers et les mineur-e-s non accompagné-e-s (MNA). Mais dans les régions, les villages, les quartiers, des collectifs, des associations, des milliers de citoyen-ne-s font vivre au quotidien, par leur solidarité, leur fraternité, une autre réalité.
Nous appelons ensemble à ce que la raison reprenne le pas sur les fantasmes et que l’on revienne sur des données factuelles, notamment sur la réalité vécue par les MNA, et sur les difficultés que rencontrent ces jeunes et leurs soutiens pour faire respecter les exigences de protection liées à leur minorité.
Partout sur le territoire français, se multiplient les situations où la carence des institutions entraîne la mise à la rue, sans droits ni ressources, de mineur-e-s isolé-e-s vulnérables et en danger. Les droits de l’enfant ne se discutent pas, encore moins au profit d’affichages politiciens de “lutte contre l’immigration”.
Le ou la mineur-e migrant-e est avant tout un-e enfant.
Nous demandons que les responsables institutionnel-le-s actuel-le-s et les candidat-e-s aux futures élections législatives s’engagent pour que soient respectés et appliqués :
– la mise à l’abri immédiate de tout-e jeune isolé-e se présentant comme mineur-e, dans les dispositifs de droit commun de la protection de l’enfance (seuls dispositifs habilités à accueillir un-e mineur-e, à même de lui garantir des conditions de vie dignes et un accompagnement socio-éducatif de qualité), les hôtels n’étant pas une solution adaptée ;
– la reconnaissance et le respect de la présomption de minorité, de l’intérêt supérieur de l’enfant et du droit au recours effectif, la prise en charge des MNA par la protection de l’enfance devant être maintenue le temps qu’une décision judiciaire définitive intervienne ;
– le respect du droit des mineur-e-s à bénéficier d’une prise en charge globale et adaptée leur permettant d’accéder à l’ensemble de leurs droits fondamentaux (accompagnement socio-éducatif, financier, juridique, accès à la scolarité, aux soins de santé physique et mentale) ;
– le maintien de la prise en charge au-delà de 18 ans si la situation l’exige (prise en charge via les contrats jeunes majeurs ou autres dispositifs si nécessaire) ;
– la sécurisation de l’avenir, à la majorité, pour les mineur-e-s isolé-e-s étranger-e-s qui passe par la non-remise en cause de leur identité, la reconnaissance de la validité des documents d’état civil de leurs pays d’origine, l’obtention d’un titre de séjour.
Nous demandons notamment le retrait du décret du 30 janvier 2019 sur le fichier d’appui à l’évaluation de la minorité (AEM), qui porte atteinte aux droits des mineur-es non accompagné-es et fait de l’accueil et la protection de l’enfance une question policière, au mépris des droits de l’enfant.
Ainsi que l’a rappelé la Défenseure des droits, il ressort tant de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’Homme que du Comité des droits de l’enfant de l’ONU, un principe selon lequel la personne se déclarant mineure isolée doit être présumée comme telle. De plus, la jurisprudence du Conseil d’Etat comme du Conseil constitutionnel et l’article 375 du code civil impliquent que l’appréciation de l’âge doit être entourée de l’ensemble des garanties nécessaires, et que, dans l’attente de la décision d’un juge indépendant et impartial, la personne puisse être protégée.
C’est pourquoi nous demandons à ce que la présomption de minorité soit inscrite explicitement dans la loi.
Paris, 17 mai 2022
Premiers signataires : Ados sans frontières (Gard), AMIE (Métropole de Lyon), ASTI (Association de Solidarité avec Tou(te)s les Immigré(e)s) – antenne Mâcon (Saöne et Loire), ASTI-Chalon (Saône et Loire), ATPAC Maison Solidaire (Loire), Attac Nîmes (Gard), CAJMA 22 (Côtes d’Armor), Cent pour un pays d’Apt (Vaucluse), Cent pour un Toit-Mâcon (Saône et Loire), CGT Educ 13 (Bouches du Rhône), CGT – PJJ, CNT SO 13 (Bouches du Rhône), COFRADE, Collectif Chabatz d’Entrar (Haute-Vienne), Collectif 113 (Bouches du Rhône), Collectif jeunes isolés de Moselle (Moselle), Collectif Loire “Pour que personne ne dorme à la rue” (Loire), Collectif Réfugiés du Vaucluse (Vaucluse), Collectif Saint Lois d’aide aux migrants (CSLAM) (Manche), Collectif Solidaire MNA33 (Gironde), Collectif soutiens / migrants Croix-Rousse (Métropole de Lyon), Comede Loire (Loire), Coordination Urgence Migrants (Métropole de Lyon), FASTI, Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s, Fédération Education Recherche Culture (FERC-CGT), Fédération Sud Santé Sociaux, Fédération Syndicale Unitaire (FSU), Groupe MNA des Etats Généraux des Migrations (EGM), Itinérance Sud Manche (Manche), Jamais sans toit (Métropole de Lyon), La Cimade, Les Midis du MIE (Paris et banlieue parisienne), Ligue des droits de l’Homme (LDH), Majie – Montpellier Accueil Jeunes Isolés Etrangers (Hérault), Médecins du Monde France, MIE 92 (Hauts de Seine), Min’ de Rien 86 (Vienne), MRAP 84 (Vaucluse), Port d’attache – Granville (Manche), Réfugiés bienvenue Nîmes (Gard), Réseau Education Sans Frontières (RESF) et ses groupes locaux, RIACE France, Roya Citoyenne (Alpes Maritimes), SNUTER-FSU, Solidarité et Humanisme (Loire), Solidarité sans papiers Creil (Oise), SOS Refoulement – Dijon (Côte d’Or), Soutien 59 saint just (Bouches du Rhône), Sud Education 13 (Bouches du Rhône), Syndicat de la Magistrature, Syndicat des Avocats de France, Syndicat National des Personnels de l’Education et du Social à la, Protection Judiciaire de la Jeunesse (SNPES-PJJ/FSU), Tous-tes En Classe -TEC 31 (Haute Garonne), Tous Migrants 73 (Savoie), Tous Migrants – Réseau Hospitalité (Hautes Alpes), Union syndicale Solidaires, Utopia 56 et ses antennes locales.
Samedi 18 novembre 2017
REPAS PARTAGÉ
à 19h au Foyer de Jeunes Travailleurs de Coutances, rue Régis Messac
Participez au repas partagé entre migrants résidant à Coutances, bénévoles, militants et citoyens solidaires
APPORTER ce jour-là une de vos spécialités, tous les participants feront de même.
Une initiative d’ Alternatives Solidaires,en partenariat avec la Ligue des Droits de l’Homme et la Pastorale des Migrants.
Beaucoup de réfugiés arrivent à St-Lô, de jeunes adultes, des mineurs, des familles; toutes ces personnes qui fuient leur pays pour de solides raisons engagent (à de rares exceptions) une démarche de Demande d'Asile et à ce titre devraient se voir proposer par les services de l'Etat des solutions d'hébergement digne en attendant le traitement de leur demande.
Cette année particulièrement, on est loin du compte, au point que même des mineurs isolés se voient jeter du foyer de l'Aide Sociale à l'Enfance au bout de 5 jours, au motif, en dépit de ce que montrent leurs papiers, qu'ils pourraient ne pas être mineurs!
Le comité st-lois d'aide aux migrants et la LDH ont exigé d'être reçus par des représentants du Conseil départemental et de la Protection de l'Enfance pour protester et demander que soient réunis les moyens d'un accueil digne (cf article de Ouest-France du mercredi 21 déc). Des recours sont en cours pour les mineurs.
C’est la même situation à Cherbourg (cf article de OF du 22 déc) et partout en France.
Notre association a commencé à agir en participant à la mise en place d'un collectif aux côtés de la LDH, du Collectif st-lois d’aide aux migrants et de divers militants au moment de l'ouverture des 3 Centres d'Accueil et d'Orientation de la Manche qui hébergent 92 migrants déplacés suite au démantèlement de la Jungle de Calais; il s’agit pour ce collectif de veiller au respect des droits liés aux demandes d’asile et plus généralement au respect des droits de l’homme, aussi bien pour les réfugiés hébergés en CAO que pour tous ceux qui ne cessent d’arriver dans notre région comme ailleurs, en quête d’une issue à leur périple.
Plusieurs adhérents interviennent auprès des migrants en CAO, notamment à St Germain sur Ay.
Par ailleurs, devant l'impossibilité d' héberger de nouveaux réfugiés à St-Lô, Christian et moi avons accepté d'héberger respectivement un Nigérian mineur et un Guinéen majeur.
L’histoire de ce dernier est édifiante : enregistré en Italie suite à sa traversée de la Méditerranée depuis la Libye, il est susceptible d’être renvoyé en Italie en application du protocole inique dit de Dublin qui reporte de fait sur l’Italie et la Grèce le poids principal de l’accueil des migrants en Europe; par peur de se retrouver parqué dans un camp comme à son arrivée en Italie, il a profité d’une escapade à St-Lô pour partir, sans bagage, pour l’Angleterre, n’hésitant pas à prendre de nouveaux risques…
Plusieurs adhérents se sont retrouvés au local jeudi 22 déc pour faire le point et vous proposent de prendre part à l’action pour un accueil digne des réfugiés et la défense de leurs droits :
· échange hebdomadaire d'informations sur l'évolution de la situation, les actions en cours et transmission à tous les adhérents: la prochaine rencontre aura lieu au local le jeudi 5 janvier à 18h.
· une manifestation a lieu demain lundi 26 déc à Cherbourg à 18h sur l’esplanade entre l’Eleïs et l’hôtel Mercure (laisser un message en réponse à ce mail pour le co-voiturage).
· constituer une liste de personnes ressources, au sein de notre association et au-delà, susceptibles d'accueillir pour quelque temps un réfugié à leur domicile, pour compléter le dispositif st-lois saturé en attendant que des solutions plus satisfaisantes soient obtenues du Conseil départemental ou de Collectivités locales.
Le 25 déc 2016, Philippe
PS Le rassemblement de Cherbourg a été l’occasion pour l’association Itinérance d’interpeller publiquement les élus Cherbourgeois sur l’urgence qu’il y a, au cœur de l’hiver, à offrir aux réfugiés présents dans le secteur des possibilités de véritable hébergement, après qu’ils aient été fermement éloignés de l’abri de fortune constitué par une avancée de toit du centre commercial Eléis.
Le même jour, un réfugié Albanais dont le frère est à St-Lô depuis deux ans cherchait désespérément un abri ; il a pris le relais du Guinéen chez nous à Regnéville…
Une chouette initiative solidaire en perspective: les amis musiciens du saxophoniste regnévillais Bernard Gruyer nous proposent de venir gratuitement à Coutances jouer en concert pour permettre à Alternatives Solidaires d'alimenter la caisse de solidarité aux migrants.
Ce concert est co-organisé par notre association, la LDH et la Pastorale des migrants.
L'atelier musical de Regnéville Maritime assurera une première partie; l'entracte donnera l'occasion de se désaltérer à la buvette dont les bénéfices seront reversés à la caisse de solidarité.
Le prix d'entrée à la soirée est fixé à 10€.
Faites-le savoir à vos proches!
CONTACTEZ-NOUS :
alternatives-solidaires@orange.fr
Dans les locaux de Comm'un Atelier
20A Rue de Regnéville, 50200 Coutances